Critique de film avec un regard féministe

 

Par Stéphanie Girard-Côté

Quel parfait moment pour parler film. Confinement ou pas, je suis une adepte du cinéma en tout genre. Je crois qu’en chaque œuvre, série B ou film à sensation, on peut ‘’analyser’’ le scénario avec notre œil. Tout est une question de perspective. Donc si vous avez des suggestions un peu farfelues ou pas, n’hésitez pas!

Pour une première, je me suis arrêtée sur To whrite Love on her arms sorti en mars 2015. Le titre reste le même en français car le film est tiré d’un fait vécu. Si vous faites une recherche, vous trouverez un organisme à but non lucratif qui vient en aide aux personnes souffrant de dépendance, dépression, automutilation et idées suicidaires. Je vous mets des liens plus bas.

Alors voilà! Ça donne le ton au film.

Le scénario nous fait l’historique du personnage principale, Renée Yole, qui depuis son tout jeune âge, a toujours eu un ‘’mal de vivre’’. Il s’ensuit une dégringolade dans la consommation de drogue et d’alcool. Plus tard, nous apprenons la cause de celle-ci, une agression sexuelle à l’adolescence. Elle n’en parlera à son entourage qu’au moment de sa thérapie. On peut comprendre que de parler de santé mentale et de demander de l’aide est encore loin d’être le premier réflexe et demande beaucoup de courage. En fait, Renée se tourne vers l’automutilation et la consommation pour ‘’garder le contrôle’’, apaiser la souffrance. Les personnes qui l’entourent à ce moment la supporteront tout au long de son cheminement. On ne le répètera jamais assez, le réseau de soutien est tellement important. Suivre le rythme de la personne l’est tout autant. Être présente quand elle est prête, sans jugement.

J’ai adorée ce film et je suis tout à fait consciente qu’il peut être difficile d’aborder ces sujets. Il est alors d’autant plus important d’en parler pour changer les mentalités et je crois que ce film peut susciter de belles discussions avec votre ado! Je vous incite à le regarder avant, pour être préparée.

Parce que oui, ça existe!

Oui, une enfant peut être dépressive, c’est un débalancement chimique.

Non, avoir un problème de santé mentale c’est pas être faible ou folle!

Non, la majorité des agressions ne sont pas signalées.

Oui, les conséquences sont immenses et variées.

C’est pour cela que j’ai envie de vous rappeler que nous avons de formidables ressources au Témiscamingue. Votre Centre de Femmes (par et pour les femmes), le CALACS du Témiscamingue (agression sexuelle), les travailleurs de milieu (soutien, référence), la Maison des Jeunes (réseautage, lieu sécuritaire, ado), le Centre de prévention suicide et le Portail (soutien aux proches de personnes en santé mentale) pour vous nommer que celles-ci.

Contactez-nous si vous en sentez le besoin, nous sommes là pour vous!

Téléphone : 819-622-0111

Courriel : info@centrefemmestemiscamingue.com

Liens :

https://twloha.com/

Calacs du Témiscamingue : 819-629-4666

Travailleurs de milieu : 819-629-5461

Maison des jeunes : 819-625-2525

Centre de prévention suicide : 819-622-7777

Le portail : 819-629-7871